Candidate ≠ Candidat – Étude relative au sexisme durant la période électorale de juin 2024 en Belgique
L’Institut a fait réaliser une étude par l’UGent et l’ULB relative au sexisme envers les candidat·e·s politiques à l’approche des élections fédérales, régionales et européennes de juin 2024.
L’étude a analysé 43 937 réactions à 2922 messages postés sur X, Facebook et Instagram par 40 candidat·e·s aux élections régionales, fédérales et européennes du 9 juin 2024. Pour chaque réaction, le ton, la présence de sexisme et ses caractéristiques ont été déterminés. Le type de candidat·e et quel type de message recevait quel type de réaction, et de la part de qui, ont également été analysés. De plus, 8 entretiens avec des femmes politiques et des journalistes, en tant qu’observatrices privilégiées de la politique, ont été réalisés, ainsi que 17 entretiens semi-directifs avec des candidat·e·s après les élections, afin de cartographier leurs expériences.
Les candidates semblent plus souvent être la cible d’agressions et de sexisme, que ce soit en ligne ou dans la vie réelle. Cela peut avoir un impact majeur tant sur le plan personnel que professionnel. Cela peut même les amener à ne pas vouloir s’engager politiquement ou à quitter la politique prématurément, ce qui constitue un gros problème pour la démocratie à long terme.
L’étude formule un certain nombre de recommandations visant à responsabiliser les citoyen·ne·s, les médias et les partis politiques et à soutenir les personnes qui sont la cible de sexisme. Quatre de ces recommandations ont été approfondies lors d’une table ronde réunissant des personnes actives dans la politique, les médias et la société civile.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.