Les diverses contributions publiées dans ce Journal de l’alpha ont en commun de poser des constats sur les effets des politiques d’activation et de contrôle – accompagnement des chômeurs, aide sociale, accueil des primoarrivants… – sur les publics en difficulté de lecture-écriture. Elles pointent des impasses, des inquiétudes, des incompréhensions… et parfois de la souffrance.
Elles montrent les difficultés que ces politiques posent au niveau des pratiques pédagogiques, du rapport des apprenants à la formation et à l’apprentissage, des valeurs, des chemins de la militance, du fonctionnement des associations et des institutions.
Mais elles montrent également que la contrainte d’entrée en formation peut devenir motivation des personnes qui, jusque-là, n’osaient pas franchir le pas vers l’alphabétisation, le tentent et y trouvent un espace de construction d’un projet d’avenir, professionnel ou autre, une opportunité de se réapproprier du pouvoir d’agir, individuellement ou collectivement.
Un petit gout de liberté ?
Source : Journal de l’Alpha – Lire et écrire
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