Une exposition sur l’émigration des Flamands
en Wallonie et dans le monde
Du 19 janvier au 21 avril 2013 au Bois du Cazier à Marcinelle
Dans l’histoire, les Flamands ont connu une forte émigration. Le Bois du Cazier en est un des symboles par le nombre de victimes flamandes lors de la Tragédie du 8 août 1956. L’exposition bilingue est réalisée par la Ville d’Anvers / Atlas (Maison de l’Intégration et de la Diversité) en collaboration avec Linx+. Elle est complétée par un focus sur la Wallonie qui fut, par contre, surtout une terre d’accueil.
Au cœur de l’exposition
Aujourd’hui, en Wallonie, au détour d’une rue, au travail ou sur un banc d’école, nombreux sont les noms de famille à consonance flamande. En effet, facile d’imaginer la terre de provenance d’un « De Coninck », d’un « Vandenbosch », d’un « Van Coppenolle ». La plupart de ces personnes sont les descendants des milliers de Flamands, fuyant la pauvreté des campagnes, qui sont venus travailler lors de la Révolution industrielle dans les mines et les usines wallonnes, et qui se sont installés durablement le long du sillon Haine-Sambre-et-Meuse alors en pleine croissance économique.
Après la Seconde Guerre mondiale, lors de la « bataille du charbon », alors que les Wallons refusent d’encore descendre dans la mine, ce sont des milliers de travailleurs flamands qui font quotidiennement le trajet vers les charbonnages du Centre, de Charleroi et de Liège. Lors de la catastrophe de Marcinelle en 1956, 33 Flamands comptent parmi les victimes. Dans le Mémorial du Bois du Cazier, où figurent les photographies des 262 disparus, l’œuvre « Stilte » du sculpteur Roger De Haes, offerte par la commune de Begijnendijk (Brabant flamand) leur rend hommage.
Autant de raisons d’évoquer, au Bois du Cazier, la longue histoire de l’émigration flamande en Wallonie mais aussi dans le monde.
Qui étaient ces émigrés ? Pourquoi ont-ils quitté leur région ? Où se sont-ils installés ? Comment furent-ils accueillis en Wallonie ou à l’étranger ? Quels préjugés et problèmes d’adaptation ont-ils rencontrés ? Quels ont été leurs succès et leurs échecs ? Autant de questions qui trouvent réponse dans l’exposition « Vlamigrant » constituée de 13 grands panneaux en texte et en images de 3,6 m de haut x 2,5 m de large.
Cette exposition surprenante nous révèle l’histoire cachée de l’émigration flamande avec un éclairage particulier sur l’émigration en Wallonie avec la projection du film « Terre promise » de Pascal Verbeken.
Comment découvrir l’exposition ?
• Visite libre :
– Panneaux en néerlandais avec « livret du visiteur » en français
– Audio-guidage en français
• Visite guidée en français et en néerlandais pout les groupes sur réservation.
Animations
• Vernissage de l’exposition : Vendredi 18 janvier à 18h30
• Des apéro-ciné-débat et des excursions-découverte seront proposés durant l’exposition.
Plus d’infos à propos des animations sur www.leboisducazier.be
En pratique
Accès à l’exposition inclus dans le droit d’entrée du site.
Exposition accessible du mardi au vendredi de 9h à 17h – Samedi et dimanche de 10h à 18h. Fermé le lundi.
Tarif
• Individuels : Adulte: 6€ / Jeunes (-18 ans et étudiants) : 4,5€ / Entrée gratuite pour les -de 6 ans. Audioguide en français au prix de 1 €
• Groupes : 5€ / Jeunes (-18 ans et étudiants) : 3,5€
• Guide : 50 € (de 10 à 25 personnes)
Contact: Christelle Dethy – 071/29.89.34.- c.dethy@leboisducazier.be
Exposition réalisée par la Ville d’Anvers/ Atlas (Maison de l’Intégration et de la Diversité) en collaboration avec Linx+.
Le Bois du Cazier
Inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO
Avec les Sites miniers majeurs de Wallonie
Rue du Cazier 80 – 6001 Marcinelle – T 00.32.71.88.08.56.
www.leboisducazier.be – info@leboisducazier.be
