Commission européenne – Justice.
La Belgique reconnaît que les Roms constituent un groupe défavorisé particulièrement exposé à l’exclusion sociale, la pauvreté et la discrimination. Ce groupe est victime de discrimination (et même parfois de ségrégation) en matière d’accès à l’enseignement, aux formations professionnelles, au marché du travail, aux soins de santé et au logement. Les Roms souffrent aussi d’une image négative.
Comme le prévoit l’Union européenne (cadre européen pour l’intégration des Roms et les 10 principes communs pour l’intégration des Roms), les autorités belges entendent intervenir en profondeur dans l’amélioration de l’intégration socioéconomique des communautés roms qui séjournent sur le territoire belge, et ce, dans le cadre d’un dialogue étroit avec les Roms. L’intégration des Roms exige un effort commun de la part des divers niveaux et domaines politiques, de façon transversale ainsi que de la part de la population autochtone Rom elle-même.
Comme l’indique le cadre européen pour l’intégration des Roms, des efforts sont nécessaires dans tous les pays de l’Union européenne. Les pouvoirs publics belges entendent attirer l’attention sur le fait que les pays d’origine, Etat membre ou pays tiers, doivent commencer par respecter les droits des communautés rom et les traités européens et internationaux à ce sujet. L’exercice d’une pression diplomatique est nécessaire à cet égard.
Une tâche importante est ici dévolue à l’Union européenne et d’autres organisations internationales. Aussi la Belgique est-elle partisane de l’usage d’instruments financiers et/ou législatifs européens permettant d’améliorer les conditions de vie des Roms dans les pays d’origine. Les pouvoirs publics belges eux-mêmes prennent également l’engagement d’aborder ce thème dans le cadre de leurs relations avec les pays d’origine, et d’indiquer à ces pays leurs obligations par rapport à leur groupe de population « rom ».
Publication PDF : http://ec.europa.eu
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